Roumanie France
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Re: Roumanie France
Roumanie 2-2 France
"a défense a coulé d'entrée...
Tout avait pourtant commencé comme dans un cauchemar, avant même le coup d'envoi. L'échauffement à peine entamé, Patrick Vieira devait renoncer à jouer pour une nouvelle douleur musculaire. Il était remplacé par Alou Diarra. Mais la sentinelle de Bordeaux était plongée, comme les autres, au bout de cinq minutes de jeu, dans une tourmente considérable. Il a suffi d'une passe affreuse d'Abidal pour Boumsong, puis d'un flottement sans nom dans la défense française pour permettre à Petre d'ajuster Mandanda de près (1-0, 6e). Les Bleus avaient la tête basse. Au propre comme au figuré. Plus saignants dans les duels, plus rapides, plus spontanés, les Roumains plongèrent leur adversaire au bord de l'abîme. Goian réussissait le break de la tête, sur un corner de Petre (17e, 2-0), pour ajouter un nouvel échec sur coup de pied arrêté défensif. Suivirent quinze minutes sur un fil, où la révolte restait une vague possibilité encore difficile à détecter. Les Roumains pourraient regretter ce moment, avec le recul. Que serait-il advenu s'ils n'avaient pas desserré l'étreinte contre une équipe au bord du traumatisme ? A mesure que les hommes de Piturca payaient leur manque de souffle après une entame généreuse, les Bleus retrouvèrent des couleurs sur une déviation de Toulalan vers Henry, dont le ciseau se heurtait à Lobont (26e). Le Nantais chargea une nouvelle cartouche, déviée subtilement par Gourcuff pour Ribéry, qui célébrait son retour par son troisième but de l'année en bleu (36e, 2-1).
... mais Gourcuff endosse le costume de sauveur
Réorganisée en 4-4-2 avec la rentrée de Benzema, à la place d'un Malouda fantomatique (38e), souverainement ignoré par Domenech à sa sortie, la France était parvenue à éviter le naufrage, avec une tête de Mutu juste au-dessus (45e) qui serait la dernière occasion roumaine. C'est un autre film qui se joua en deuxième mi-temps. Agressifs à la récupération, délestés de cette peur d'on-ne-sait quoi, les Bleus campèrent dans le camp roumain pour s'approprier la seconde période avec de la variété dans les appels, du mouvement, un Toulalan autoritaire et un quatuor Ribéry - Gourcuff - Henry - Benzema complémentaire. Tête de Benzema sur Lobont (61e), double parade exceptionnelle du gardien roumain devant Henry puis Gourcuff (65e) : ça sentait l'égalisation. Elle prit la forme d'un chef-d'oeuvre de frappe des vingt-cinq mètres, signé par le Bordelais (69e). Enlacé par Boghossian et pris dans la marée bleue, Gourcuff ne fait rien pour fuir le costume de sauveur des Bleus. Henry se prit ensuite la tête quand Lobont stoppa encore son retourné (79e). Il n'y aurait plus de tir cadré. Il y en avait déjà eu six fois plus que lors du 0-0 de Zurich. Dans un groupe 7 qui n'a pas livré sa vérité, avec la Serbie et la Lituanie en tête (6 points), l'Autriche, la France et la Roumanie derrière (4)" source lequipe.fr
"a défense a coulé d'entrée...
Tout avait pourtant commencé comme dans un cauchemar, avant même le coup d'envoi. L'échauffement à peine entamé, Patrick Vieira devait renoncer à jouer pour une nouvelle douleur musculaire. Il était remplacé par Alou Diarra. Mais la sentinelle de Bordeaux était plongée, comme les autres, au bout de cinq minutes de jeu, dans une tourmente considérable. Il a suffi d'une passe affreuse d'Abidal pour Boumsong, puis d'un flottement sans nom dans la défense française pour permettre à Petre d'ajuster Mandanda de près (1-0, 6e). Les Bleus avaient la tête basse. Au propre comme au figuré. Plus saignants dans les duels, plus rapides, plus spontanés, les Roumains plongèrent leur adversaire au bord de l'abîme. Goian réussissait le break de la tête, sur un corner de Petre (17e, 2-0), pour ajouter un nouvel échec sur coup de pied arrêté défensif. Suivirent quinze minutes sur un fil, où la révolte restait une vague possibilité encore difficile à détecter. Les Roumains pourraient regretter ce moment, avec le recul. Que serait-il advenu s'ils n'avaient pas desserré l'étreinte contre une équipe au bord du traumatisme ? A mesure que les hommes de Piturca payaient leur manque de souffle après une entame généreuse, les Bleus retrouvèrent des couleurs sur une déviation de Toulalan vers Henry, dont le ciseau se heurtait à Lobont (26e). Le Nantais chargea une nouvelle cartouche, déviée subtilement par Gourcuff pour Ribéry, qui célébrait son retour par son troisième but de l'année en bleu (36e, 2-1).
... mais Gourcuff endosse le costume de sauveur
Réorganisée en 4-4-2 avec la rentrée de Benzema, à la place d'un Malouda fantomatique (38e), souverainement ignoré par Domenech à sa sortie, la France était parvenue à éviter le naufrage, avec une tête de Mutu juste au-dessus (45e) qui serait la dernière occasion roumaine. C'est un autre film qui se joua en deuxième mi-temps. Agressifs à la récupération, délestés de cette peur d'on-ne-sait quoi, les Bleus campèrent dans le camp roumain pour s'approprier la seconde période avec de la variété dans les appels, du mouvement, un Toulalan autoritaire et un quatuor Ribéry - Gourcuff - Henry - Benzema complémentaire. Tête de Benzema sur Lobont (61e), double parade exceptionnelle du gardien roumain devant Henry puis Gourcuff (65e) : ça sentait l'égalisation. Elle prit la forme d'un chef-d'oeuvre de frappe des vingt-cinq mètres, signé par le Bordelais (69e). Enlacé par Boghossian et pris dans la marée bleue, Gourcuff ne fait rien pour fuir le costume de sauveur des Bleus. Henry se prit ensuite la tête quand Lobont stoppa encore son retourné (79e). Il n'y aurait plus de tir cadré. Il y en avait déjà eu six fois plus que lors du 0-0 de Zurich. Dans un groupe 7 qui n'a pas livré sa vérité, avec la Serbie et la Lituanie en tête (6 points), l'Autriche, la France et la Roumanie derrière (4)" source lequipe.fr
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