France-Tunisie
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France-Tunisie
Ce soir au stade de France l'équipe de France reçoit en match amical la Tunisie a 20h45 sur TF1
Re: France-Tunisie
L'équipe de France a logiquement battu la Tunisie en amical, mardi au Stade de France (3-1), grâce à un doublé d'Henry et un but de Benzema. Mais c'est bien la Tunisie qui avait ouvert le score par Jemââ, avec co-responsabilité grossière de Boumsong et Mandanda. Les Bleus ont réagi. Bref, c'est la routine.
Franck Ribéry, qui n'a joué qu'une mi-temps, a d'abord eu du mal à trouver de l'espace. (L'Equipe)
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Face à la Tunisie, Raymond Domenech voulait avant tout voir son équipe confirmer ce qu'elle avait fait de mieux contre la Serbie (2-1) et en Roumanie (2-2). Le sélectionneur des Bleus a eu beaucoup plus que ce qu'il attendait et espérait. Les Bleus ont reproduit face à la sélection du Maghreb exactement les mêmes choses que lors des trois premiers matches de qualifications à la Coupe du monde. Des confirmations, il n'y a eu que ça : à la fois une défense terrifiante et d'une extrême fragilité au moindre coup de vent, mais aussi une capacité à se transcender dos au mur. Encore une fois, et heureusement pour les Bleus, l'élan offensif a pris le dessus sur les carences défensives. Ce jeu par intermittence a permis à l'équipe de France de plier le match (3-1) grâce à une réaction d'orgueil des plus emballantes. Ce succès, simplement acquis en quinze minutes, permet de lever le dernier doute qui existait encore quant au maintien de Raymond Domenech. Le conseil fédéral ne devrait pas délibérer longtemps ce mercredi, lui qui avait déjà reçu des signaux en Roumanie.
Henry la révolte
Pourtant, les débuts ont encore une fois été chaotiques. Il n'y avait d'ailleurs qu'à ouvrir les yeux pour s'apercevoir que la Tunisie jouait à domicile et que la soirée s'annonçait rude pour les Tricolores. Le Stade de France s'est transformé en vaisseau rouge. Rouge comme la couleur de la Tunisie, répandue aux quatre coins du stade grâce aux innombrables drapeaux des supporters. Mais rouge aussi comme la colère qui est montée à la surface avant le coup d'envoi. La Marseillaise a encore été copieusement sifflée, comme cela avait déjà été le cas lors de la venue de l'Algérie (2001) et du Maroc (2007). Pas glorieux. C'est dans ce contexte pas très amical que l'équipe de France a débuté son match. Ou plutôt que la Tunisie a entamé les hostilités car il n'y a eu qu'une seule équipe sur le terrain pendant vingt bonnes minutes. La Tunisie aurait pu refaire aux Bleus le coup de la Roumanie, à savoir inscrire deux buts. Les Tunisiens ont pressé haut et n'ont pas laissé les joueurs de Domenech respirer. Et ce qui devait arriver arriva. Boumsong s'est fait enfumer par Jemâa, lequel a vu son tir croisé dévié dans la cage par un Mandanda décidément bien malchanceux avec les Bleus. Un aboutissement logique pour la Tunisie après trois actions de feu du Caennais Ben Khalfallah, intenable.
Les vieux démons ont vite resurgi et le défenseur lyonnais a encore donné raison à son entraîneur à Lyon Claude Puel, vraiment pas décidé à lui offrir une place de titulaire. Et pendant ce temps, Mexès et surtout Squillaci croupissaient sur le banc.. Mais le vent a tourné. La nouvelle plaisanterie ne pouvait plus durer. Après les éclairs de Ribéry et Gourcuff à Constanta, c'est cette fois le capitaine Henry qui s'est mué en sauveur de la patrie. Le recordman de buts en sélection a encore alourdi son total, désormais à 48. Et de façon majestueuse. Le doublé de l'ancien Gunner devrait faire taire les critiques dont l'écho le plus sensible provient de Barcelone. En neuf minutes (40e et 49e), il a remis les Bleus sur les bons rails. Décrié chez les Bleus, Benzema a lui aussi apporté sa pierre à l'édifice et un joli démenti sur sa capacité à être décisif sous la tunique bleue. Une poignée de minutes après le deuxième but de Henry, l'attaquant de l'OL a dégainé et offert un but sublime, son cinquième en sélection, le troisième du match. Un quart d'heure et trois buts de folie. C'est ce qu'il faut retenir. Le conseil fédéral devrait s'en souvenir.
SOurce Lequipe.fr
Franck Ribéry, qui n'a joué qu'une mi-temps, a d'abord eu du mal à trouver de l'espace. (L'Equipe)
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